À l’occasion de la Saint-Patrick, Laurent Duc revient sur les problématiques des obligations liées au son.
Comment définit-on la catégorie de musique qui classe un établissement ?
LD : Il y a 3 catégories de son. La musique d’ambiance, qui a un niveau en décibel par définition bas. La musique dite « attractive » qui a un niveau plus élevé et qui participe donc à l’attractivité du lieu, et la dernière catégorie qui correspond à une musique qui permet de danser.
En quoi est-ce important pour un débitant ?
LD : Tous ces niveaux sonores ont des obligations et une fiscalité différentes. Cette fiscalité est liée à deux types de collecte : les droits d’auteur via la SACEM, et les droits des interprètes via la SPRE. La première est une société indépendante, la seconde est un organisme étatique. Les droits perçus ne sont pas les mêmes selon la catégorie de musique proposée. La collecte varie proportionnellement selon les catégories de son évoquées précédemment.
Y a-t-il des pièges à éviter ?
LD : Lorsqu’on est bar ou restaurant à ambiance musicale et qu’on passe de la musique attractive, il y a une négociation à avoir avec le représentant de la SACEM et de la SPRE pour avoir le bon échantillonnage en fonction des plages horaires « attractives » de l’établissement ou, par exemple, comme la musique est interdite en terrasse, on peut exclure le chiffre d’affaires réalisé à l’extérieur.
Comme c’est relativement complexe, les organismes professionnels peuvent aider les débitants d’alcool à faire le calcul en comparant les chiffres avec d’autres établissements.
Plus d’infos sur www.umih.fr et auprès de vos bureaux départementaux.
Thank you for your sharing. I am worried that I lack creative ideas. It is your article that makes me full of hope. Thank you. But, I have a question, can you help me?